L'entreprise est un système organisé et structuré, et la structure constitue un élément essentiel pour en assurer le fonctionnement optimal. 1. Définition.
La structure d’une entreprise peut être définie comme l’ensemble des dispositifs par lesquels une entreprise répartit, organise, coordonne et contrôle ses activités.
L’ensemble de la structure d’une entreprise est représenté par un organigramme qui montre la répartition des domaines d’activité et de supervision/dépendance des différents agents, la direction générale figurant au sommet.
2. Types de structures.
Il existe plusieurs types de structures :
Structure hiérarchique : elle repose sur le principe d’unicité du commandement, chaque salarié ne dépendant que d’un seul supérieur hiérarchique.
Avantages : simplicité du commandement, clarté et sécurité.
Inconvénients : cloisonnement, mauvaise circulation de l’information, lourdeur, bureaucratie.
Niveau 1 : Direction générale
Niveau 2 : Directions spécialisées (production, finances, marketing…)
Niveau 3 : Sous-directions
Niveau 4 : Chefs de service
Structure fonctionnelle : elle repose sur le principe de division fonctionnelle de l’autorité et de pluralité du commandement, tout salarié dépendant de plusieurs chefs, chacun n’ayant autorité que dans son domaine de compétence.
Avantages : spécialisation très efficace du personnel, regroupement des compétences.
Inconvénients : possibilité de conflits engendrés par la multiplicité du commandement, risque de dilution des responsabilités.
Structure hiérarchico-fonctionnelle : elle repose sur le principe d’unicité du commandement et de la nécessité de recourir à des organes de conseil composés de spécialistes.
Des conseillers spécialisés dans des domaines précis sont attachés aux chefs hiérarchiques. La hiérarchie décide. Les responsables fonctionnels aident à la décision.
On a alors 2 lignes :
- la ligne de commandement (directeurs opérationnels).
- la ligne de conseil (directeurs fonctionnels qui ne donnent pas d'ordre).
Cette structure s’appelle aussi « staff and line » (staff : conseille – line : pouvoir de décision).
Inconvénient : risque de relations difficiles entre les opérationnels et les fonctionnels.
Structure divisionnelle : elle repose sur le principe de la décentralisation du pouvoir et de la décentralisation des décisions. La forme divisionnelle distingue très nettement la direction générale et les directions opérationnelles.
Dans cette structure l'activité est découpée en sous-ensembles disposant d'une certaine autonomie appelés divisions. Celles-ci sont créées selon une logique de marché, de produit, de couple produit-marché, d’activité ou de type de clientèle.
Avantages : autonomie des divisions, culture commune du produit, taille humaine des divisions (meilleures relations de travail), bonne coordination car le responsable s’occupe de toute la vie du produit et la direction générale peut se consacrer à son rôle de stratégie.
Inconvénient : des économies d’échelle peuvent être perdues à cause de la multiplication des services fonctionnels (comptabilité, marketing, etc. ), répartition des moyens communs entre plusieurs divisions coûteuse et perte en expertise, intérêt du groupe moins important par rapport aux intérêts de la division (qui devient autonome)
Structure matricielle : elle repose sur un principe de dualité de commandement.
Elle combine le découpage par fonction et par division, chaque individu ayant 2 supérieurs, un chef de projet évoluant en fonction des besoins et un supérieur permanent.
Elle est axée sur l'idée de "groupe de projet".
Le découpage des activités se fait selon 2 critères :
- par fonction spécialisée (commercialisation, production, ...).
- par produit ou par projet.
Avantage : bien adaptée à une gestion par produit ou par marché, permet de profiter des compétences de deux responsables.
Inconvénient : manque parfois de coordination (dualité du commandement), risque de conflits, coûts élevés. Fonction
3. Opérationnel et fonctionnels.
L'entreprise est structurée en deux niveaux : décision et exécution, et réflexion et aide à la décision, opérationnel et fonctionnel.
Les organes opérationnels :
Les organes opérationnels concourent directement à l'activité de l'entreprise : services Achats, Ventes, Livraisons, Magasin.
Si un opérationnel cesse de travailler, la production correspondante n'est pas fournie.
Les opérationnels font partie de la ligne hiérarchique. Ils comprennent les responsables des directions, des services et les employés.
Les organes fonctionnels :
Les organes fonctionnels ont pour rôle de conseiller, d'assister : Recherche, Contrôle, Marketing, DRH., fonction de Secrétaire Général, fonction d'Assistant.
Il peut exister ce que l'on appelle un état-major, qui est composé de spécialistes qui ont un rôle de conseil. Ils peuvent être chargés d'étudier un dossier spécifique afin de proposer une solution.
En cas d'absence d'un fonctionnel, l'entreprise va continuer à produire même si certaines décisions doivent être retardées.
Dans la réalité de l'entreprise, la frontière est souvent difficile à établir entre ces deux catégories. En effet, les services fonctionnels ont un rôle de conseil mais ont souvent une délégation d'autorité su
La simulation repose sur l’exploitation d’un ensemble de modèles et
méthodes permettant d’approcher, d’imiter, de simuler le comportement d’un
système physique réel (Law et Kelton, 1982). Shannon (Shannon, 1998)
considère que la simulation est à un modèle dynamique ce que l’expérimentation
est à un système réel. Dans cette perspective où le modèle représente une
certaine forme de compréhension d’un système de référence, la simulation est un
ensemble de tests grâce auxquels il est possible pour un scientifique de raffiner
cette compréhension et d’en tirer des connaissances nouvelles.
D’un point de vue plus informatique, Treuil et al. (Treuil, 2008)
définissent la simulation comme « l’activité au cours de laquelle, selon un
protocole et avec un objectif précis, on utilise un simulateur pour faire évoluer
les entrées d’un modèle dynamique, l’exécuter, et en recueillir les sorties. Tout
modèle écrit en respectant le métamodèle associé au simulateur et comportant
au moins un paramètre d’entrée peut se prêter à ce processus de simulation ».
Dans cet exposé on va essayer d’adopter cette définition ; afin de structurer
notre solution, qui porte sur deux exemples « la gestion du stock » et « fil
d’attente ». I. Introduction à la simulation
Définition de la Simulation : méthode de mesure et d'étude consistant à remplacer un
phénomène, un système par un modèle plus simple mais ayant un comportement analogue
(Larousse). Le système ou phénomène analysé peut être schématisé sous forme d'un modèle
mécanique, électronique ou logico-mathématique. Nous nous intéresserons ici uniquement à
la représentation du système sous la forme d'un modèle informatisable.
L'objectif d'un modèle de simulation peut être simplement descriptif : étudier le
comportement d'un système sous différentes hypothèses d'évolution de l'environnement, ou
aussi normatif (décisionnel): en simulant plusieurs décisions envisagées choisir la meilleure
ou la moins mauvaise. 1. Typologie des modèles de simulation
Une première segmentation possible des modèles de simulation peut se faire en fonction du
type des connaissances que l'on a sur le système et son environnement. Si cette connaissance
est certaine, on parlera de simulation déterministe; s'il est possible (en fonction des
expériences passées ou de l'expérience) de probabilisé l'apparition de différents états, on
parlera alors de simulation probabiliste.
· La simulation déterministe : est fréquemment utilisée pour la création de scénarii.
L'utilisateur teste ainsi les conséquences de diverses hypothèses sur l'évolution du
système et de son environnement (cf. les exercices d'introduction à Excel).
La dynamique industrielle, inventée par Forrester, est un autre exemple de modèle de
simulation déterministe; elle s'intéresse essentiellement aux systèmes cybernétiques,
c'est-à dire aux systèmes avec boucle de feed-back.
La boucle de feed-back envoie au "décideur" des informations sur le système et son
environnement, qui lui permettent de modifier de façon automatique son action à
chaque instant. Par exemple un thermostat capte la température ambiante, ce qui lui
permet de régler le chauffage en fonction d'un objectif; une usine peut modifier sa
production en fonction de la demande constatée sur le marché et du niveau de ses
stocks.
· La simulation probabiliste : Dans ce cas, les événements qui apparaissent lors de
l'évolution du système ne sont pas connus avec certitude, mais on est capable de
probabilisé cette apparition: par exemple, dans une étude de files d'attente à un
guichet, on peut donner la loi de probabilité du temps séparant deux arrivées et
éventuellement aussi la loi de probabilité du temps de service.
Propriétés des modèles de simulation probabiliste
Un modèle de simulation probabiliste permet d’étudier le comportement temporel d’un
système dont certains paramètres structurels sont donnés sous forme de loi de probabilité. Les
caractéristiques des modèles de simulation probabiliste sont les suivantes :
- Environnement et le système : définis sur une période (jour, mois, année,..) divisée en
sous périodes, le nombre de sous périodes peut être fixe (heure, jour,..)ou non (arrivée
d’un client, fin de service,..) ; voir plus loin la différence entre simulation événement et
simulation temps.
- Les décisions sont en nombre fini, ce nombre est souvent assez faible.
- Les paramètres structurels sont pour certains définis par des lois de probabilité (arrivées
de clients à une caisse, temps de service, demande..), d’autres sont déterministes (coûts
de production, coût d’un spot).
- Les variables d’état sont des variables aléatoires, c’est à dire que leurs valeurs suivent des
lois de probabilités, qu’il n’est généralement pas possible de (ou que l’on ne sait pas)
calculer analytiquement. Ces variables d’états sont définies soit au niveau de la souspériode
(attente du dernier client arrivé, stock en début de sous période), puis sont
éventuellement agrégées au niveau de la période.
- Les équations de fonctionnement sont les équations définissant le passage de la valeur
d’une d’état d’une sous période à la sous période suivante.
- Le modèle d’évaluation porte donc sur des variables aléatoires (agrégation sur la période
des variables d’état), plus précisément sur des paramètres de ces variables (moyenne,
écart type, fractile).Il est donc nécessaire d’approcher la distribution des variables
aléatoires de façon empirique en itérant le modèle d’une période. II. Simulation d’un système de file d’attente à deux serveurs
(Banks et al.)
Cet exemple va illustrer la procédure de simulation d’un système de file d’attente à
deux serveurs. On considère un service de restauration où deux serveurs au volant
enregistrent puis satisfont les commandes des automobilistes.
· Les voitures arrivent selon les données résumées au tableau 1.
· Le serveur I est plus rapide que le serveur II.
· Les distributions de leurs temps de service sont représentées par les tableaux 2 et 3
Maintenant, le problème est de voir si l’organisation actuelle fonctionne bien. Pour
estimer les mesures de performance, une simulation d’1 heure d’opération est effectuée.
Les évènements liés à ce système sont :
· Arrivée d’un client,
· Un client commence à être desservi par le serveur I,
· Un client finit d’être desservi par le serveur I,
· Un client commence à être desservi par le serveur II,
· Un client finit d’être desservi par le serveur II.
Définition :
« On distingue par instrument de paiement, la forme matérielle qui sert de
support au paiement. Certains instruments de paiement ont une réalité physique
(chèque, traite, billet à ordre), cependant le développement de la télématique a fait
progressivement apparaître des transactions entièrement informatisées (virement
bancaire).
« La techniques de paiement désigne la procédure suivie pour que le paiement
puisse être réalisé. Il s’agit donc des modalités d’utilisation de l’instrument de
paiement, qui résulte de l’accord des parties au contrat ». I. LES INSTRUMENTS DE PAIEMENT INTERNATIONAUX :
En commerce international, on peut utiliser 5 instruments de paiement :
Le chèque ;
Le billet à ordre ;
La lettre de change ;
Le mandat poste international ;
Le virement bancaire. 1. LE CHEQUE :
Il faut distinguer entre deux sortes de chèques :
Le chèque d’entreprise ;
Le chèque de banque. A. Le chèque d’entreprise :
Il est tiré par le titulaire de compte, c’est-à-dire l’acheteur sur sa banque.
Il n’offre aucune garantie, la provision peut être insuffisante ou inexistante. Cet
inconvénient est partiellement ou totalement levé par le visa ou la certification.
La certification d’un chèque atteste l’existence de la provision et le blocage au
profit du bénéficiaire pendant la durée légale : 8 jours. Le bénéficiaire dispose dans
ce cas d’une sécurité : son risque est sur la banque, et non sur l’acheteur.
Le visa sur un chèque atteste que la provision existe au moment où le chèque
est émis par le tireur, cependant la provision n’est pas bloquée. B. Le chèque de banque :
Le chèque de banque est un chèque tiré par une banque sur elle-même à la
demande de l’acheteur. Il offre une garantie contre le risque commercial mais pas
contre le risque politique.
Le chèque peut être libellé en dirham ou en devise étrangère.
Le chèque est utilisé dans les transactions internationales du fait que le statut
juridique du chèque varie d’un pays à l’autre, l’inconvénient de cet instrument réside
dans les délais d’encaissement.
N.B : Si l’exportateur a un volume d’affaires important dans le pays concerné et
si la législation de ce pays le permet, il a l’intérêt à ouvrir un compte de non résident. 2. LA LETTRE DE CHANGE : A. Définition :
La traite est un écrit par lequel un tireur (créancier) donne l’ordre au tiré (le
débiteur) de payer une certaine somme à une certaine échéance à un bénéficiaire.
Dans la pratique, le tireur se désigne lui-même bénéficiaire, et expédie la traite
au tiré pour que celui-ci la lui retourne acceptée, c’est-à-dire signée.
B. Caractéristiques :
La lettre de change étant un effet de commerce, elle présente les caractéristiques
suivantes :
Elle peut être négociée, c’est-à-dire escomptée auprès d’une banque (il
faut pour cela qu’elle ait acceptée, c’est-à-dire signée par le débiteur ;
Elle être avalisée (par exemple par la banque du débiteur), ce qui assure
l’exportateur de la garantie d’une banque. Il va de soi cependant que
cette garantie bancaire n’est donnée ni automatiquement, ni
gratuitement ;
Elle est transmissible par endossement : l’endossement se réalise par la
signature au dos de l’effet :
Exportateur tireur
et bénéficiaire
Importateur
Tiré
o Il peut être translatif : l’endosseur transmet alors la propriété de la
provision à l’endossataire ;
o Il peut être de procuration : l’endosseur transmet l’effet à un tiers
(son banquier), et mandate ce dernier pour recevoir le règlement
du tiré à l’échéance ;
o Il peut être pignoratif : dans ce cas, l’endosseur remet la lettre de
change en gage à un tiers. C’est le cas, par exemple, lorsque le
bénéficiaire négocie l’effet auprès d’une banque, si l’escompte
est réalisé sauf bonne fin (si c’est un escompte sans recours, il
s’agit en effet d’un endossement translatif).
Elle donne au porteur les recours du droit cambiaire du pays du
débiteur, en cas de défaillance de ce dernier à l’échéance : tous les
signataires de la lettre de change sont en effet solidairement garants de
son paiement. En cas de non-paiement du tiré, le porteur peut agir
contre chacun des signataires, jusqu’au tireur, qui lui, n’a plus de
recours que contre le tiré. 3. LE BILLET A ORDRE :
Il s’agit en effet d’un effet de commerce mais rarement utilisé.
La différence essentielle entre la traite et le billet à ordre tient au fait que la
traite est émise par le créancier.
L’utilisation massive de la traite est due à ce que le vendeur préfère ne pas
laisser à l’acheteur l’initiative de l’émission de l’effet de commerce (le billet à
ordre).
Le billet à ordre présente les mêmes caractéristiques que la traite. Il peut donc
être avalisé par une banque, endossé ou négocié.
4. LE MANDAT POSTE INTERNATIONAL :
Le mandat poste international se présente sous trois formes :
Mandat ordinaire ;
Mandat de versement à un compte postal ;
Mandat télégraphique.
Ce mode de paiement est très peu utilisé en commerce international du fait de la
limitation au plan géographique, retard d’envoi, insécurité de paiement. 5. LE VIREMENT :
Il s’agit de transfert d’un compte à un autre, opéré par une banque sur ordre de
l’importateur, au profit de l’exportateur. Le procédé SWIFT :
Les moyens de communication classiques (courrier, télex) ne satisfaisant pas
aux exigences de rapidité d’exécution, de sécurité, de confidentialité qu’imposent les
transactions financières, 239 banques appartenant à 15 pays ont fondé le 3 mai 1973
la société SWIFT : Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication.
Cette société a eu pour mission d’élaborer un outil moderne de communication via
l’outil informatique. Le réseau a été conçu dès le départ de façon modulaire de
manière à faire face à l’accroissement inéluctable des trafics ainsi que des adhésions
futures.
Il comprend 3 niveaux de fonctionnement :
La banque avec son terminal ;
Le concentrateur national ;
Le centre de communication
Tout message transitant via le réseau SWIFT est codé, les utilisateurs autorisés
possèdent un code confidentiel.
Les noms de l’émetteur et du destinataire sont placés en tête du message suivie
du type d’opération demandée. Les différentes informations nécessaires au bon
déroulement sont indiquées dans un ordre prédéterminé. Chaque début de chapitre
est identifié par un nombre à deux chiffres.
Les flux représentent les mouvements de biens et services et les mouvements de monnaie entre les
différents agents économiques. Chaque flux est caractérisé par sa nature et le sens du mouvement,
représenté, par convention, au moyen d'une flèche orientée.
On distingue deux catégories de flux :
- les flux réels représentant les mouvements de biens ou de services.
Exemple : ménages travail entreprises
- les flux monétaires représentant les mouvements de monnaie.
Exemple : ménages salaire entreprises
En général, les flux sont réciproques. A un flux réel (travail par exemple) correspond en contrepartie
un flux monétaire (salaire).
Cependant, certains flux sont unilatéraux et n'ont donc pas de contrepartie. Il peut s'agir, par
exemple, d'un flux réel qui n'a pas de contrepartie monétaire (service gratuit d'une administration
publique). A l'inverse, un flux monétaire peut ne pas avoir en retour un flux réel ou un flux monétaire
(don effectué par un ménage à une association qui est une administration privée).
2. Le circuit économique
Le circuit économique est une représentation imagée et simplifiée de l'activité économique
nationale. Face à la diversité et à la multitude des actes émanant des agents qui prennent des
décisions de production et d'échange de biens et de services, il est indispensable d'avoir une vue
globale de la vie économique. Tel est l'objet du circuit économique. Il permet de décrire les relations
essentielles entre la production des richesses, leur répartition entre les agents et leur utilisation.
3. Un exemple simplifié
Prenons un exemple simple de circuit économique limité à trois agents économiques : les
entreprises, les ménages et les administrations publiques. Et examinons les flux matérialisant les
relations essentielles entre ces trois principales catégories :
- les entreprises vendent des biens et services aux ménages et aux administrations. Elles
versent des revenus (salaires, intérêts, ...) aux ménages, des impôts et des cotisations
sociales aux administrations.
- les ménages reçoivent des revenus divers des entreprises en contrepartie de leur
participation à la production. Les administrations leur versent des traitements et des
prestations sociales. Les ménages versent des impôts et des cotisations sociales aux
administrations.
les administrations achètent des biens et services aux entreprises et versent des revenus
(traitements et prestations sociales) aux ménages. Elles reçoivent des impôts et cotisations sociales
des entreprises et des ménages pour assurer leur fonctionnement.
L'histoire du protectionnisme est indissociable de l'histoire du commerce mondial. Depuis le début
du XIXe siècle, avec l'abolition des lois céréalières britanniques (Corn Laws), la tendance générale est à
la libéralisation croissante des échanges internationaux et à la mise en place de règles et d'instances
internationales destinées à les gérer. Cependant, cette marche vers le libre-échange n'est pas exempte
"d'accidents".
On peut distinguer deux grandes périodes : une première période, qui s’étend de 1846 à 1945, au
cours de laquelle les échanges internationaux sont dominés par les traités commerciaux bilatéraux ;
une seconde période, de 1945 à aujourd’hui, au cours de laquelle se généralisent les pratiques des
accords commerciaux multilatéraux et la mise en place d’instances supranationales.
Du dix-neuvième au vingtième siècle
L’histoire moderne des échanges internationaux débute au début du XIXe siècle, avec la forte
réduction des coûts de transport consécutive à la généralisation de la machine à vapeur. L’essor des
échanges internationaux qui s’en est suivi a engendré de la part des pays participants au commerce
international deux attitudes opposées : d’un côté, la volonté de vendre sur les marchés étrangers pour
promouvoir la croissance économique a incité les gouvernements à libéraliser leur commerce et à
multiplier les accords de libre-échange; de l’autre, le désir de protéger les industries locales d’une
concurrence étrangère de plus en plus présente les a au contraire poussé à instaurer des barrières
artificielles aux échanges.
Selon l’état de la conjoncture internationale, l’une ou l’autre des deux attitudes tend à dominer les
politiques commerciales nationales. Au cours des deux derniers siècles s’est ainsi instaurée une
alternance de périodes protectionnistes et de libre-échange.
L'émergence du libre-échange en Europe : 1846-1876
Le libre-échange en Europe débuta en 1846 avec la décision unilatérale prise par le Royaume-Uni
de supprimer ses lois céréalières ou Corn Laws 2. A cette date, les autres grandes nations européennes
restaient protectionnistes. A l'opposé du Royaume-Uni, les Etats-Unis devinrent progressivement très
protectionnistes entre 1791 et 1846. Les tarifs douaniers sur les produits industriels atteignaient 50%
en 1829 et étaient encore de 45% en 1883. Le passage de cette nation au libre-échange ne s'effectua
que dans la seconde moitié du XXe siècle.
A partir de 1860, la multiplication des traités commerciaux bilatéraux de libre-échange entre pays
européens fit tomber le taux moyen des tarifs douaniers sur les produits manufacturés à 6-8% en
1875. Le mouvement fut impulsé par le traité franco-britannique de 1860. La France annula toutes ses
prohibitions sur les importations anglaises et réduisit graduellement ses taux de protection (30%
jusqu'en 1864, 24% ensuite). Ce traité instaura pour la première fois dans la négociation internationale
1 Cf. Bouët A., 1998, Le protectionnisme : analyse économique, Paris, Vuibert, pp. 1-12
2 Les lois céréalières (Corn Laws) furent mises en place sous la forme de droits compensateurs et dégressifs pour protéger l'agriculture britannique des importations des céréales étrangères moins chères. Apparues dès 1436, ces lois furent renouvelées jusqu'en 1842 sous la pression des grands propriétaires terriens. A partir de 1815, une opposition libérale, industrielle et bourgeoise se forma contre les Corn Laws, et plus généralement contre toute politique protectionniste. Elle se renforça avec l'"Anti-Corn Law League", fondée à Manchester dans les années 1830.
Pour cette opposition, la forte croissance économique et démographique du Royaume-Uni, première puissance industrielle mondiale, devait être stimulée par l'abolition de mesures pénalisantes pour le pouvoir d'achat (prix élevés de l'alimentation) et immobilisant inutilement des ressources et des hommes dans un secteur agricole peu profitable. En outre, l'ouverture du Royaume-Uni aux productions agricoles continentales ne pouvait qu'encourager le reste de l'Europe
à faire de même pour les produits industriels anglais. Les récoltes catastrophiques et les famines irlandaises de 1845 et 1846 décidèrent le parlement anglais à abroger les lois sur les blés le 15 mai 1846. REI §411.doc Page 2 sur 8
la clause de la nation la plus favorisée : tout avantage concédé par l'un des deux pays à un pays tiers
doit être étendu à l'autre signataire du traité.
Site promotionnel ou de marketing électronique : Le site promotionnel ou de
marketing électronique incite le visiteur à entrer en contact avec l'entreprise
immédiatement pour analyser la possibilité d'acheter un de ses produits ou
services. C'est un site d'incitation à l'achat sur le site, en magasin ou en
réclamant la visite d'un représentant.
• Site pour le service à la clientèle : Le client veut retourner un produit, le
faire réparer ou acheter un produit connexe. Où en est rendu le traitement
de sa commande? Votre site peut-il répondre à ses questions?
• Site transactionnel avec des applications interactives : Le client peut passer
une commande et faire un paiement en ligne. Ce site doit afficher le calcul
des taxes qui sera réexpliqué au moment de la transaction, les politiques de
confidentialité, de retour (renvoi par la poste, au magasin) et d'échange
(remboursement du produit, échange, crédit pour un autre achat en ligne ou
dans une succursale, prise en charge ou non du retour par l'entreprise), ce
qui est gratuit comme les frais d'envoi des produits retournés, la garantie
liée à la vente, la procédure pour les produits en rupture de stock, le(s)
mode(s) de livraison avec les frais et les options à choisir, un formulaire
permettant aux clients de motiver la raison du renvoi, les étapes de la
procédure d'achat (le client reçoit-il un courriel de confirmation avec un
numéro de commande?), une fonctionnalité de suivi de la commande (Order
tracking, order tracing) ou au moins une adresse de courriel permettant un
suivi du dossier.
• Site avec marketing personnalisé avec une communication interactive : La
première personnalisation consiste à demander aux visiteurs d'ouvrir un
compte lui accordant ainsi certains privilèges mais vous permettant
d'obtenir de lui des informations précieuses pour mieux le servir et lui
vendre d'avantage de produits et services. La personnalisation coûte cher et
exige le travail d'une équipe à temps plein.
un sujet a lire qui concerne la création des sites web : a. Introduction
Parmi toutes les décisions liées aux affaires électroniques, ouvrir un premier site
est sans doute une décision importante. Vous devrez choisir le type de premier site
à lancer et ensuite, le rythme de son évolution vers les autres types de sites. Ne pas
faire évoluer son site est la meilleure façon d'échouer son projet Internet. Les
visiteurs n'y reviendront que s'ils y voient des changements et surtout une
amélioration du contenu. Vous devez prévoir des budgets récurrents de
fonctionnement pour faire évoluer le site et de 10% à 25% du budget
d'implantation pour le lancement et la promotion.
b. Plan d'affaires
Avant de passer à l'action, un plan d'affaires doit être fait. Il doit décrire les
produits et les services rendus, identifier les compétiteurs, cerner le créneau du
marché, enfin, tout ce qu'un bon plan d'affaires doit inclure.
c. Contenu minimal d'un site
Pour qu'un public cible devienne des clients, le visiteur désire minimalement
savoir :
• les coordonnés et le profil de votre entreprise;
• les différents moyens pour contacter la bonne personne;
• les produits et/ou services que vous auriez à lui proposer;
• comment se procurer ces produits et services.
d. Nom de domaine
L'une des premières étapes consiste à choisir un nom de domaine (exemple :
michel.laflamme.net), de l'enregistrer ainsi que les principales variantes
(michellaflamme.net) à cause des fautes de français ou des variantes dans le
domaine (michel.laflamme.info ou .ca ou .com ou .qc .ma).
Pour savoir si le nom de domaine .com est réservé, plusieurs vendeurs de nom de
domaine offrent le service de recherche sur Internet. C'est l'ICANN qui conserve le
registre des propriétaires de noms de domaines .com.
Il peut y avoir deux causes lorsque le nom de domaine n'est pas disponible même
s'il n'est pas fonctionnel («Page not found" ou "The page cannot be displayed»):
• La première cause, le serveur est en panne.
• La seconde raison, le nom de domaine n'a pas été mis en fonction sur un
serveur.
Exemple : L'ONU tranche en faveur de Céline Dion
Céline Dion détient bel et bien les droits sur son domaine Internet. Un centre d'arbitrage de l'Organisation mondiale
de la propriété intellectuelle (un organisme de l'ONU) a tranché en sa faveur concernant la propriété du site
www.celinedion.com. Cette instance a établi que l'Albertain Jeff Burgar n'avait pas le droit d'enregistrer ce nom de
domaine. M. Burgar affirmait qu'il s'en servait comme site d'un fan club et qu'il était clairement indiqué qu'il
s'agissait d'un site non autorisé. L'organisme de l'ONU a entrepris d'éradiquer les enregistrements des noms de
domaine effectués de mauvaise foi.
i. Le choix des noms de domaine
Après avoir choisi le nom de l'entreprise comme premier nom de domaine,
l'entreprise doit ensuite choisir des noms de domaine évoquant les produits et
services qu'elle offre. La substitution du nom d'entreprise à celui de son objet
commercial est importante. "Puisqu'un site Web peut posséder plusieurs noms de
domaines secondaires redirigeant l'Internaute vers le site Web «officiel» de
l'entreprise, il est facile de choisir une variété de noms de domaines traitant des
produits, des services et des noms commerciaux. Puisque tant de recherches sont
faites sur le Web, il est plus que souhaitable d'utiliser les avantages concurrentiels
et rentables des moteurs de recherche."
ii. Enregistrement des noms de domaine
Plusieurs entreprises peuvent enregistrer et héberger votre site.
Voici une liste de sites qui peuvent vous permettre d'enregistrer vos noms de
domaine:
En anglais : www.1and1.com ... registry.ca ... godaddy.com et crim.com.
Pour obtenir un .com, Network Solutions inc. e. Types de classement des sites
Il existe plusieurs façons de classer ou regrouper des sites d'entreprises dans le
secteur du commerce électronique. En voici quelques-unes. i. B2B, B2C, B2E et C2C :
Classement selon les parties en présence à partir de la première lettre du mot
anglais
B= Business, C = Consumers et E = Employees
• B2C : Business to consumers = commerce électronique entre un
commerçant et un consommateur.
Tous les commerces de détails qui ont un site transactionnel entrent dans
cette catégorie.
Exemples: CanadianTire, Sears,Wal-Mart, FuturShop...
• B2B : Business to business = commerce électronique entre deux
commerçants ou commerce interentreprises ou du commerce entre une
entreprise et son fournisseur.
Le B2B pur implique qu'il n'y a pas d'intermédiaire.
Ces entreprises utilisent surtout l'EDI (Échange de documents
informatisés) pour s'échanger des données. Exceptions : Voir les
intermédiaires
• B2E : Business to employees = affaires électroniques entre une entreprise
et ses employés ou affaires électroniques d'employé à employé ou E2E
(employees to employees).
Ces affaires électroniques se font à l'aide d'un intranet, c'est-à-dire d'un site
réservé aux employés. Ce site n'est utilisé que par les employés pour s'échanger,
classer ou consulter des documents qu'ils mettent à la disposition de d'autres
employés. L'intranet facilite ainsi la collaboration lors de la production d'un
document par une équipe de travail.
Chaque employé peut disposer de trois sections dans l'intranet :
• la section remise qui sert de boîte aux lettres à l'employé pour recevoir le
courrier interne ;
• la section privée qui ne peut être accessible qu'à l'employé ;
• la section commune où l'employé peut mettre des fichiers à la disposition
de l'ensemble des autres employés. L'employé peut cependant partager
cet espace commun avec d'autres employés qui peuvent aussi y déposer
des fichiers. Cette section de l'Intranet sert au travail collaboratif lorsque
plusieurs personnes travaillent en même temps sur un même document.
• C2C : Consumers to consumers = commerce électronique entre un
consommateur et un autre consommateur. Le site pur de C2C serait le
site du consommateur lui-même qui indique sur son site qu'il désire
vendre un ou des produits et services sans en faire le commerce. Ces sites
sont rares. Pour aider les transactions entre consommateurs, il existe des
sites "Marchés aux puces virtuels" que l'on désigne aussi comme sites de
petites annonces classées virtuelles.
• C2B : Consumers to business = commerce électronique entre un ou des
consommateur(s) et une entreprise (fabricant) Il y a les courtiersfournisseurs.
Ces sites regroupent des commandes d'acheteurs désirant
acheter chacun des petites quantités. Provenant des particuliers ou des
entreprises, ce regroupement de petites quantités sert à négocier un prix
d'achat chez le fabricant